Depuis 2004, date d’arrivée sur le territoire Français le Frelon Asiatique ne cesse de s’implanter et se développer sur tout le territoire national et les autres pays européens.
Prédateur des polinisateurs, notamment les abeilles, ils causent des pertes de colonies considérables chez les apiculteurs professionnels et de loisirs mais également au niveau des colonies ‘sauvages’ en pleine nature.
Son action destructive pénalise la diversité et le développement des essences moins ou plus pollinisées.
Au Printemps l’action de piégeage est primordiale afin d’anéantir les fondatrices qui vont développer les essaims si présents en fin d’Eté et Automne.
Cette espèce évolue, les nids au départ isolés à la cime de grand arbre, sont retrouvés désormais dans tout lieux, avec un risque certain pour l’humain (on note plusieurs décès accidentel).
Plusieurs types de pièges sont actuellement sur le marché, le CENTRE APICOLE DE L’HERAULT à opter pour le seul actuellement sélectif sur le marché le modèle JABEPRODE www.jabeprode.fr dont les modules indépendants peuvent équiper une caisse bois ou plastique de récupération ou bricoler par l’apiculteur.
Ne restons pas inactif, agissons dès ce mois d’Avril !
Maladie importante et contagieuse pour nos abeilles, cette bactérie se développe par des spores très résistantes et atteint le couvain jeune, les signes sont significatifs sur le couvain operculé.
Classée danger sanitaire de 1ère catégorie cette maladie fait l’objet d’une déclaration obligatoire, et contact d’un acteur sanitaire, vétérinaire ou technicien sanitaire apicole. La Loque Américaine est présente dans le monde entier.
Une parfaite observation de la colonie, permet de constater, en autre :
un couvain en ‘mosaïque’ qui est un signe en règles générales d’anomalie de la colonie,
une activité réduite au trou de vol, planche d’envol,
une odeur forte à l’ouverture de la ruche, qui n’a rien à voir avec celles de la cire ou miel, plutôt amoniaqué ou de colle,
des nymphes brunes, gluantes, visqueuses, non formées, ….
Toutes les colonies atteintes devront être détruites. Les matériels doivent être nettoyés et désinfectés, un suivi précis avec un technicien apicole doit être organisé.
Le petit coléoptère est de couleur marron foncé ou noir, de petite taille donc, 7 mm de long pour 4 mm environ de large.
Sa présence n’a pas été encore confirmée en France. Apparemment les régions chaudes sont sa préférence. Ses larves se développent en se nourrissant de tout ce qui est présent dans la ruche, miel, couvain, pollen.. Elles ont la cause de fermentation du miel, qui se décompose en matière visqueuse et dégage une forte odeur de pourriture.
Attention au lieu de stockage et également au matériel d’extraction et traitement du miel, comme d’habitude une vigilance totale d’hygiène doit être respectée, sur le rucher et miellerie.
Plus fréquents dans les ruches faibles, sa présence peut être constater sur les ruches également fortes. Souvent en fonds de ruche et faible en lumière, proche des déchets accumulés et non retirés par les abeilles.
Les larves similaires à celles de la fausse teigne, sont donc difficile a identifier avec précision.
Il existe deux espèces de fausse teigne, petite et grande, qui est la plus commune.
Ni parasite, ni maladie, c’est un papillon qui sous forme larvaire se nourrit de la cire, du pollen, creuse des galéries dans les cadres, et peu même s’attaquer aux cadres bois.
Présente et se développe principalement à une température supérieure à 20 degrès et une altitude inférieure à 1 000 mètres, dans des ruches dont la population est affaiblie et accélère la mortalité.
Le papillon développé, peu propager ainsi de ruche en ruche des maladies et le développement de la fausse teigne. Attention également au stockage des cadres, la lumière et l’aération sont les ennemies de la fausse teigne.
Les ruches atteintes devront faire l’objet de traitement chimiques ou au chalumeau afin de désinfecter les boiseries.
La présence de ce prédateur, sur notre territoire, est fixée à 2004, suite à l’importation de poteries chinoises. Notre climat a favorisé son développement très rapide, sa présence est quasi totale en France à ce jour.
L’abeille comme d’autres pollinisateurs sont ces victimes, en vol stationnaire devant la ruche, il guette ses prochaines victimes, sa taille lui permet d’emporter l’abeille à quelques mètres sur une branche d’arbre proche afin de la décapiter avant de l’emporter dans son nid pour se nourrir ainsi que ses larves. Long de 3 cm doté d’un dard de 6 mm, espèce très agressive, même envers l’homme, les piqûres sont très douloureuses et en forte quantité peuvent être mortelle. On peut le reconnaître à sa couleur principalement noire et ses pattes jaunes.
Conserver une distance minimum de 5 m environ, ne vous approchez pas des nids qui sont de la taille d’un ballon mais peuvent atteindre 1 m de diamètre, implantés dans tous lieux mais principalement en hauteur dans les arbres et proche d’un point d’ eau.
A la sortie de l’hiver et début printemps la reine reprend des forces et activités, c’est à cette période qu’il faut être vigilant et piéger, en préservant au mieux possible les autres espèces. De nos jours de nombreuses actions et moyens sont mis en œuvre afin de contrôler sa propagation et l’éradiquer.
Parasite de l’abeille et donc de la ruche, le Varroa a été ‘découvert’ en France dans les années 80, depuis sa présence occasionne des dégâts importants dans les colonies, auprès des larves, couvains et adultes. Le Varroa vit au dépens de son hôte, c’est à dire de la ruche et colonie entière à tous les niveaux, de part sa présence partout et sa très petite taille (environ 1 mm) et de part la reproduction s’effectuant sur les larves d’abeilles, qui naissent affaiblies ou atrophiées.
Pour faire face à cet acarien de la ruche, l’apiculteur peu anticiper en intervenant au niveau de :
La sélection génétique de ses colonies
Traitement spécifiques (recommandés) après la récolte, par la pose de lanière dans les corps de ruche au nombre de deux, ou par un traitement spécifique plus technique.
Installé en fonds de ruche un plateau ‘anti-varroa’, complètement grillagé, il permet de laisser passer le varroa qui ne peut ainsi remonter dans la ruche, pour les régions les plus chaudes ce fonds..plateau permet également une aération durant les périodes de chaleurs, et l’automne, hiver, il est possible d’insérer une plaque adaptée, qui par simple retrait fait apparaître et constater les déchets éliminés et autres dépôts, de la colonie, et ainsi apprécier son état.
Les traitements sont recommandés après la récolte, soit par la pose de ‘lanière’ dans le corps de ruche au nombre de deux, soit autre traitement médicamenteux (Apivar….Thymol.. ) qui nécessitent des précautions, tant pour la colonie (dosage…) que pour l’apiculteur dans ses manipulations.
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